La série décrit les complots politiques fomentés par une confrérie, les veilleurs, afin que la tour de Babel ne soit pas reconstruite par l’unification de toutes les races et les empires, sous un seul pouvoir. A cette confrérie s’oppose des dissidents emmenés par le père de la vision apocalyptique qui finalement pense que la méthode de division pour qu’un seul ne règne pas n’est pas le meilleur moyen d’éviter le fléau de Dieu. Un peu complexe à la base, le scénario empreinte au fil des tomes et des dessinateurs des personnages illustres de l’histoire mondiale et après Hyéronimus Bosch, nous suivons dans ce tome la vie et l’œuvre de Machiavel, à la lumière de la confrérie. L’histoire se lit bien, avec son lot d’intrigues et de rebondissements, mais sans avoir l’inventivité du premier album. Au niveau du dessin, on est sur une ligne claire très détaillée au début de l’ouvrage, et particulièrement efficace sur les vues générales de villes. Un petit bémol simplement sur la sur utilisation des traits noirs, dans les visages ou les décors intérieurs qui finissent par lasser.