Un Jonathan de Cosey c’est toujours un voyage, au dehors et au-dedans.
Ce nouveau voyage se fait au gré de « haïku », court poème d’origine japonaise, et d’histoires d’amour, fortes, dignes, tristes, magnifiées en quelque sorte.
On retrouve toute l’atmosphère de la série.
On retrouve le rêveur de « l’espace bleu entre les nuages », ma BD favorite.
On retrouve la mise en page qui se joue de nos sens et de notre attention pour mieux raconter son histoire.
La page 52 par exemple est osée, déroutante, mais finalement profondément belle, de simplicité, de dépouillement qui parle directement au cœur.
C’est donc un plaisir ces retrouvailles avec Jonathan, peu changé, au prise avec une histoire comme il les aime, où les sentiments sont plus intenses et plus forts qu’une quelconque péripétie aventureuse, une énième cascade ou un sempiternel coup de feu.
On touche comme toujours à l’universalité des sentiments, derrière les différences de culture et d’expression de ce que chacun ressent.
Un bel ouvrage calme, intemporel, introspectif et dépaysant.
En bref : Voyage intemporel, introspectif et émouvant sur la trace de sentiments universels.
En bref
Voyage intemporel, introspectif et émouvant sur la trace de sentiments universels
8
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