On retrouve Luuna dans sa dernière aventure et bon comme la fin du second cycle comme il avait pu être évoqué. Il s’en sera passé des choses dans la vie de Luuna. Après un brusque changement de cap de la série, puis un changement très net de la technique du dessin, il y avait de quoi perdre notre petite héroïne. Elle revient dans ce dernier tome et termine ce qui doit être fait, une destinée peu commune et lourde de responsabilités pour notre pauvre paumanok. Rien à redire sur les dessins. On a pu suivre l’évolution de Nicolas tout au long de ces sept albums et c’est un travail de qualité qu’il nous propose pour ce dernier opus. L’histoire quant à elle répond aux attentes du lecteur dans les grandes lignes et offre une fin un peu trop légère. Connaissant d’autres travaux du scénariste, on ne peut que regretter une fin si simpliste et si évidente. Après avoir surpris tout le monde lors du changement de nature de Luuna, on pouvait s’attendre à une fin éclatante… il n’en est rien et c’est bien dommage. Cette jeune Paumanok pouvait vivre de belles aventures encore, avec tout l’univers qu’elle avait apporté, dont les fameux pipintus, mais c’est le mot fin qui apparaît en bas de la dernière planche. Un bémol supplémentaire sur le choix de la police d’écriture de la partie récit. Afin de mieux correspondre au côté journal de bord, il a été choisi une police manuscrite qui malheureusement rend la lecture difficile voire impossible pour certains mots (même avec le contexte…). C’est donc un peu amer que je referme l’album. Je remercie les auteurs de m’avoir fait découvrir Luuna et son univers, merci aussi pour ces dessins superbes… mais je reste triste de devoir enterrer un univers qui aurait pu être un peu plus exploité et d’avoir lu une fin en dessous du niveau général de la série.