Adossée au flanc d’une montagne, voici une bâtisse dont l’extérieur est aussi austère que l’intérieur est épuré et nu. Une froideur exacerbée par la rude météo qui y règne. Le Royal Aubrac attire cependant de nombreux bourgeois et compte ses habitués. Leur point commun : la tuberculose, et en 1906, le sanatorium est souvent le début d’une fin. Entre les rituels sanatoriaux et connivences avec son voisin de chambrée (cellule…) Warren, nous suivons le jeune artiste François-Alexandre dans son quotidien aveyronnais.
Si la vie au Royal Aubrac n’a en apparence rien de palpitant, elle n'en est pas moins captivante! Peut être est-ce dû à la narration, aux airs de journal, qui accentue la promiscuité que le lecteur entretient avec le personnage principal. Je ne sais pas trop où m’emmènera le tome 2 qui clôturera cette histoire, mais il faut que je le lise, il faut que je sache ! La perspective d’y retrouver ces dessins qu’on pourrait prêter à Sylvain Chomet m’enjoue également.
Instructif, habilement narré et agréablement illustré…Une bonne raison de retourner en Aveyron !
En bref
7
Lauriane
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