Jean-Paul vit avec sa tante Ninine, dans un petit bourg de Lorraine. Il découvre par hasard qu’elle rédige un journal depuis son mariage. L’hiver 1962 – 63 étant particulièrement froid, elle lui en livre quelques extraits mais occulte volontairement l’année 1940. Celle où son mari, George, l’a quittée trois mois pour se rendre sur la tombe de sa défunte mère, à Arles. Trois mois, ça force le scepticisme…Voilà donc Jean-Paul parti en pèlerinage à la rencontre du secret de feu son oncle George. Mais cette histoire n’est pas si simple qu’elle en a l’air… Il s’agit du même Jean-Paul que celui rencontré dans « J’ai pas tué de Gaulle mais ça a bien failli » mais ce tome peut très bien se lire indépendamment. Le ton et le récit (mi-polar, mi-humour) sont très enlevés, on ne s’ennuie pas une seconde. Bruno Heitz ne ménage pas son héros, grand benêt poissard, et ce pour notre plus grand plaisir. Déjà plusieurs rencontres avec cet auteur, et l’impression est toujours aussi agréable : excellent conteur et dessinateur tout en rondeurs. Je me suis amusée des folles aventures de Jean-Paul ! Pourvu qu’il remette ça !