Le dessin a un je ne sais quoi de juvénile qui convient parfaitement à cette ambiance de conte où s’entrecroisent diable, sorcière, jeune ingénue, mère acariâtre et frère bossus.
L’histoire est sympathique, avec quelques trouvailles qui renouvellent ce genre de conte fantastique moyenâgeux et on se prend d’affection à la fois pour la jeune princesse Blanche et pour Maldoror, prince des enfers, chacun tiraillé par des sentiments et des forces contraires.
Le dessin est proche d’un Walt Disney, avec quelques pleines pages, simples ou doubles, dignes d’intérêt.
La mise en page varie, alternant les dimensions et le nombre des cases pour rythmer le récit, tandis que les couleurs restent sur deux teintes principales, dans les jaunes orangés pour les scènes de jour, de batailles ou d’enfer, et dans un bleu vert sombre pour les scènes de nuit, ce qui en fait un fil conducteur de l’illustration.
En bref, une histoire plaisante de prince (des ténèbres) et de Blanche colombe, sur un dessin intéressant qui dynamise le récit.
En bref
7
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