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Critique de Chats noirs, chiens blancs

par ginevra le ven. 9 août 2013 Staff

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Au départ, j'ai pris cette intégrale pour les dessins que j'ai trouvé très agréables et pour les superbes paysages parisiens. Puis j'ai vraiment accroché à l'histoire de Gilla, cette jeune italienne de la riche bourgeoisie, qui ne sait plus du tout où elle en est et où elle va. L'histoire aurait pu tourner au drame absolu et finir par le suicide d'une déprimée chronique, mais non... La mère de Gilla accepte qu'elle parte à Paris pour apprendre le français et faire des études de photographie. A Paris, elle va loger dans la mansarde de Cicci, une amie de sa mère, qui est une soixante-huitarde attardée. Cicci donne à Gilla sa garde-robe de l'époque, ce qui met involontairement Gilla à la mode vintage. Le titre vient de phénomènes étranges que vit Gilla : elle voit un chat noir en fumée et tout de suite après apparait le fantôme de son amour d'adolescente, elle voit un chien blanc et ensuite elle croise Samuel Beckett (encore un fantôme). Gilla voit des fantômes et les aide à trouver le repos, comme celui de la princesse de Lamballe. Tout finira bien, en partie grâce à la bande de sexagénaires amis de Cicci, et Gilla repart dans la vie avec bonheur. Les dessins élégants de Vanna Vinci et son scénario fouillé sont en parfaite adéquation. Vanna Vinci nous donne des clés de compréhension de son histoire par des documents photographiques commentés sur la mode des années 70, le quartier et le mobilier de Cicci. Cela m'a permis de mieux comprendre certains détails. Au final, une histoire qui séduira plus les contemplatifs. Lecteurs exclusifs d'aventures et de super-héros, passez votre chemin!!

En bref

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