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Critique de Silex and the city #4

par Auray le jeu. 5 sept. 2013 Staff

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Silex and the city a taillé dans la pierre son quatrième album, intitulé Autorisation de découverte. C’est par un ami, puis par une récente interview de son auteur Jul sur Europe un, que j’en fis la première fois connaissance. Mais peut-être que certains d’entrevous connaissent l’animée diffusée par arte à 20H45 la semaine, une saison 2 a d’ailleurs vu le jour. Au bout d’à peine quatre tomes, et déjà sa diffusion à la télévision, il fallait vraiment me remettre à la page… c’est ce je fis. A part le fait que le tome de la série est en chiffres romains pour une saga préhistorique pour l’anachronisme rigolo, le tome est présenté dans tout ce qui se fait dans les classiques des Editions Dargaud. La page de garde et de fin présente pour les retardataires comme moi, les différents protagonistes, donc cet album peut se lire à part des autres, sans soucis de compréhension. Jul a publié pendant 15 ans des dessins d’actualité et fut professeur d’histoire chinoise à l’université. Ces deux amours, de l’histoire ancienne à l’actualité récente ont donné naissance à silex and the city. Je ne pourrais comparer aux albums précédents, mais je peux déjà dire qu’au niveau graphique, c’est simple, coloré et plaisant. La caricature transpire dans les dessins et rien que les têtes, ça vaut le détour. Nous somme en moins 40 000 avant J-C, et pourtant, ne vous y fiez pas, c’est bien plus proche de notre monde qu’il n’y paraît. Ici, on parlera de problèmes d’argent pour régler une intervention chirurgicale de la mère qui a un cancer… du singe. La famille Dotcom est prête à en découdre avec le crédit arboricole pour simuler un crédit jusqu’à faire tourner un film X avec Lascaux Siffredi. Bref, on tourne en dérision des problèmes graves pour mieux en rire à coup de calembours version préhistorique. Juste un très petit bémol sur le passage où Blog, le père, va chercher une fourrure pour offrir à la mère, à mon sens, ce passage de deux pages coupe le rythme du récit. Un album que j’ai eu plaisir de découvrir et pour le moins original, que je conseille à tous les amateurs de jeux de mots, de dérision ayant comme support l’actualité, et aux Néandertaliens comme aux Homo Sapiens du paléolithique. Je finirais sur le joli leitmotiv de la famille Dotcom : « … c’est que s’ils avaient su rester solidaires dans l’adversité… les dinosaures n’auraient jamais disparu ! »

En bref

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