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Critique de Blue note ou les dernières heures de la Prohibition #1
par vedge le mar. 8 oct. 2013 Staff
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Pour qui ? Pour les amateurs d’histoire de gangsters américains des années 30
La note bleue, « Blue note » est une particularité du blues ou du jazz qui donne son ambiance de tristesse et joie mêlées aux morceaux et à la série son titre.
L’histoire de cette BD traite de la fin de la prohibition et de l’adaptation forcée des bénéficiaires du juteux business de l’alcool prohibé vers d’autres activités.
On y parle aussi du destin d’un homme de ses poings, dans un univers graphique à peine coloré, comme un hommage aux maîtres du noir et blanc ?
La BD démarre sur un combat des champs, dans une grange, sans autre règle que celles de la force brute, du courage ou du désespoir.
Noir est le fond de page, noirs les corps qui se meuvent en un combat de taureaux sanguinolents dans leur drôle d’arène, sous les hurlements de paysans dont ils sont le défouloir.
Le reste de l’histoire se passe dans une ville, sombre du fait du traitement graphique et de la noirceur des cœurs et de la vie.
Un boxeur sur le retour, nonchalant, buté et honnête y perd beaucoup pensant gagner un peu.
Les dialogues sont abrupts et justes, les images vous cognent d’un direct au visage, sans chichi.
On entend les cris et l’on ressent les coups, sur, mais surtout hors du ring.
Ce premier volet du diptyque touche juste et je vous le conseille vivement.
En bref
Un combat en 69 planches qui touche juste
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