Les auteurs nous proposent une vision critique de la vie en entreprise, entre l’obligation du travail qui aliène, la fonction de l’urgence qui n’est là que pour éviter de discerner ce qui est important et les services RH, pour qui l’être humain n’est qu’une ressource à épuiser si elle n’est inépuisable.
Alternant planche d’illustration humoristique et texte ramenant aux sources philosophiques de l’univers du travail, cet ouvrage brosse un portrait, s’il n’est exhaustif, déjà bien abouti de l’univers du travail.
Prisonnier des systèmes, les élèves devenus travailleurs, n’ont qu’à bien se tenir, sans toujours bien comprendre leur place, mais en suivant les voies balisées de la case dans laquelle on les a placés.
Un humour qui fait grincer quand on rapporte l’ouvrage à la parfois terrible réalité de la plupart des entreprises petites ou grande, le passé récent rappelé dans l’ouvrage (France Télécom par exemple) ayant montré les dérives totalitaires et leur effet sur les plus fragiles des employés.
A méditer en souriant donc.
En bref
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