On ressent toujours les mêmes sensations à la lecture de ce tome 2, entre l’attraction morbide mal assumée et l’horreur de bon aloi, devant la violence brute et l’incroyable liberté de cet être que l’on sait malfaisant mais qui pourtant nous attire.
Pas d’humour. Pas de romantisme. Un combat, sanglant, jusqu’au bout de l’horreur, où tous les coups sont permis.
Et ce dessin. Comme inspiré, trempé aux couleurs délirantes des entrailles du monstre.
Il en a la noirceur, la distorsion, le magnétisme animal.
Il n’y a pas plus de concession dans le trait que le noir héros cagoulé n’en a pour la vie, pour autrui, pour quiconque < s’oppose à lui.
C’est puissant et sombre.
Cela dérange, retourne, mais l’attirance est aussi forte que la répulsion.
Fantômas est réhabilité dans sa fureur machiavélique et son animalité.
En bref
7
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