Il faut lire ce livre qui raconte, de manière un peu romancée sans doute, la vie de Louis-Auguste Blanqui.
On ne souvient de ce nom, le plus souvent, que parce que des rues portent son nom.
Sa vie est pourtant exceptionnelle par le nombre d’années qu’il a passé en prison par amour de la république et du sort du peuple.
Il a été un des premiers peut être à formaliser une utopie, l’égalité réelle entre tous les êtres dans un monde libre et fraternel.
A la fois l’intérêt du récit, les dialogues si justes, les dessins fluides dans une mise en page simple aux couleurs un peu passées, tout concourt à ce que ces deux cents pages filent à vive allure, absorbés que nous sommes par la rencontre d’un homme dont la voix manque encore aujourd’hui.
Cet homme qui a inventé et incarné la formule « Ni dieu, ni maître » mérite d’être mieux connu et reconnu et ce livre réalise magnifiquement cet œuvre de réhabilitation.
En bref
8
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