Le duo fusionnel Warnauts et Raives peint à merveille le climat d’une époque, ici l’après-guerre et le malaise des êtres.
S’attachant au récit du destin individuel des personnages que l’on a appris à connaître et apprécier, ils nous dépeignent les énormes transformations de l’après-guerre avec la mise en place des deux blocs et les tensions qui en découlent.
Ce tome deux dépeint le retour d’Assunta en Belgique, son mal être et sa difficulté à réapprendre à vivre avec d’aussi douloureux souvenirs.
Le héros un peu fou s’assagit, le monde comme les sentiments se complexifie.
Le dessin est toujours au service des êtres, montrant, dans ses couleurs, la mélancolie qui semble habiter cette période et que ne peut vraiment gommer la lumière illusoire d’une Paris de paillettes.
Une très belle et triste clôture de ce diptyque.
En bref
7
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