7

Critique de Ils étaient dix #6

par vedge le mer. 21 mai 2014 Staff

Rédiger une critique
Étrange virage pris par cette série sur les deux derniers tomes. Après le froid de la Sibérie, la fureur sauvage d’un Paris gangréné par les ultra-royalistes et la police de Vidocq, Eric Stalner nous a amené vers la Corse, premier et dernier refuge du petit caporal. Malgré les escarmouches, le sang et la bravoure, c’est un récit plus intimiste autour du questionnement insoluble de ce que peut ressentir un tel homme au seuil de la mort. Dans ces montagnes si bien restituées, un jeu de cache-cache tragique se joue dans les lueurs du soleil couchant ; les visages magnifiés passent par toutes les expressions des sentiments contraires qui les traversent. Récit familial au sens large, du cercle réduit de celle de Jean-Baptiste, à celle étendue du peuple Corse ou celle innombrable des fidèles de Napoléon, ce récit questionne les fidélités et les différents sens que l’on met derrière l’honneur. Un beau récit superbement illustré qui marque un point culminant de la série.

En bref

7
vedge Suivre vedge Toutes ses critiques (2703)
Autres critiques de Ils étaient dix
Boutique en ligne
13,90€
Boutique en ligne
13,90€
Boutique en ligne
13,90€
Boutique en ligne
13,90€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)