Autant de jubilation, de folie et d’humour dans ce troisième tome. On y canarde comme ne l’indique pas le titre et on y brûle avec joie ; le texte sonne juste, l’histoire un peu étirée maintenant, propose tout de même quelques rebondissements et digressions à propos. Le dessin est sensible, décalé parfois mais il donne à la série un ton et un univers propre. Le sens du mouvement et du rythme sont là, dans un découpage classique. En bref, on prend plaisir à suivre ces aventures et on se demande ce qui pourrait bien arrêter finalement Margot qui ressemble en effet à s’y méprendre à une femme araignée, tissant sa toile et dévorant ses mâles.