Superbe histoire que voilà, humaine, humaniste même.
Au-delà de revisiter la quête de la bête du Gévaudan, les auteurs présentent l’époque, entre inégalités de naissance, de classe et d’instruction et guerre religieuse fratricide.
Un jeune garçon issu d’une famille protestante détruite sur ordre du Roi, qui porte un prénom prédestiné, Barthélémy, croise le chemin d’un homme âgé et sage, nommé par le Roi pour tuer la bête.
Dans ce coin reculé, loin de Paris et de la cour, la confrontation entre deux mondes se double de l’éducation du bon petit sauvage Barthélémy, dans l’esprit de Rousseau, par un mentor plein de bonté et de sagesse qui voit au-delà des apparences des êtres.
Un récit d’éducation bien posé, sur des illustrations sympathiques, en rondeurs et douceur, pour traiter un sujet parfois grave, avec un dessin léger, un peu enfantin.
Le mélange des deux, scénario fouillé et dessin figuratif, est une réussite.
En bref
7
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