Qu’il est long et tortueux le chemin qui mène à soi-même ; Surtout lorsque l’on démarre sa route jeune fille dans les montagnes arides du Maghreb, auprès d’un père inculte, crédule et violent.
Cette jeune fille, Jbara, nous raconte son parcours, à travers trois étapes et trois prénoms.
Un récit cru, avec en voix off sa description du récit de ses errances et son monologue avec Allah.
Récit féministe, quête de liberté, de soi et de sens, recherche d’émancipation et de place dans une société qui en laisse si peu aux femmes, ce récit sarcastique bénéficie d’un dessin réussi.
Des aplats de couleur ornent le fond des cases aérées, d’où se dégagent tous les sentiments et les différentes atmosphères traversées par le personnage principal.
Une acuité particulière à saisir les sentiments en peu de traits, donne au même visage, l’image d’une Messaline calculatrice de la page 56 ou celui d’une princesse des milles et une nuits, rêveuse et éthérée de la page 61.
Une excellente adaptation servie par de superbes illustrations.
En bref
7
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