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Critique de Pandora box #4

par ginevra le dim. 30 août 2015 Staff

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La luxure : quand on travaille dans le domaine du cybersexe comme Ewan Orfay, il est déconseillé de tomber amoureux de son modèle… surtout si elle s’appelle Shannon Euridyce. Il est également déconseillé de mélanger vie réelle et monde virtuel. La vieille mendiante, à qui Ewan a payé un repas, lui dit : « Ce que tu cherches, tu le perdras quand tu penseras l’avoir trouvé… Mais tu le retrouveras quand tu penseras l’avoir perdu… » Mythologie : bien sûr, ici est évoqué le mythe du poète Orphée descendu aux enfers pour y retrouver sa femme Eurydice, tuée par une morsure de serpent. Le marché passé avec Hadès, dieu des Enfers, était simple : Orphée ne devait pas voir Eurydice avant qu’ils soient tous les deux sortis des Enfers sinon elle y resterait à jamais ! Et Orphée s’est retourné pour l’aider et elle a disparu. On tombe ici dans le vaste débat entre vie réelle et vie virtuelle. La société d’Ewan ne touche pas uniquement au cybersexe qui n’est qu’une des facettes de son génie. Il touche forcément à toutes les composantes de la virtualité : wargames, fantasy, sports extrêmes… Nous en sommes actuellement aux tous débuts de cette virtualité, mais il est déjà difficile de sortir du virtuel pour revenir au réel quand vous êtes une personne reconnue et admirée dans l’un pour ne plus être qu’un quidam quelconque dans l’autre… Alors, imaginez ce qui arrivera quand cela se perfectionnera ! (revoyez ou découvrez le film Existenz - http://www.cine-sanctuary.com/bdd/film/17915-existenz/)

En bref

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