L’avarice : quand on s’appelle John Midas et que l’on est à la tête d’un immense groupe financier, que veut-on ? Amasser encore et encore plus d’argent ! Mais tout homme a son talon d’Achille et le sien s’appelle Goldie, sa fille, qui travaille au Brésil dans l’aide humanitaire. Tout va bien pour Midas jusqu’au bluff financier de trop qui entraîne une crise mondiale… et la mort accidentelle de sa fille !
La vieille mendiante l’avait prédit : « Il n’y a que deux choses qui trouvent grâce à ton cœur… Mais quand elles seront réunies… Il ne te restera que tes larmes pour pleurer. »
Mythologie : Midas a obtenu de Dionysos le don de transformer en or tout ce qu’il touche. Avide comme il est, cela le réjouit jusqu’à ce qu’il transforme ses enfants en statues d’or et comprenne qu’il ne peut plus rien manger. Pour laver ce don, il devra se baigner dans le fleuve Pactole qui charriera des paillettes d’or après.
Plutôt qu’avarice, je pense que le Midas du tome est atteint d’avidité. Il en veut toujours plus, mais il soutient sa fille en secret… donc il donne. Un avare prend, mais ne donne pas (révisez la pièce de Molière) !
Ce tome évoque des échos bien sombres à propos des crises financières des dernières années… et exprime nos craintes les plus grandes d’une explosion totale à venir.
En bref
7
ginevra
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