L’envie : Tibor et Eva sont des ouvriers modèles, ne se plaignant jamais de leur sort… jusqu’à ce qu’ils subissent une légère électrocution avec leur camarade Ivan. Les gentils moutons dociles deviennent agressifs et ils s’enfuient pour tenter de comprendre ce qui leur arrive. Des robots, voilà ce qu’ils sont, des créatures dociles et parfaites qui n’envient pas le sort de leur voisin puisqu’ils ne sont pas programmés pour cela ! Attention au mouton enragé, il est très dangereux ! La vieille mendiante leur avait dit : « Quand l’histoire sera finie, ma fille, ton visage aura changé mais ton âme restera la même. Quant à toi, mon garçon, ce sera l’inverse… » Mythologie : Alcante relie ce tome à l’histoire de Prométhée qui déroba le feu aux dieux pour le donner aux hommes. Pour avoir osé défier les dieux, Prométhée fut attaché au mont Caucase par Héphaïstos sur l’ordre de Zeus. Chaque jour, un aigle (ou un vautour) venait lui dévorer le foie qui repoussait ensuite. Mais la transcription est moins aisée que pour les précédents tomes. Le futur verra-t-il vraiment des androïdes aussi parfaits ? On peut penser que non avec tous les avertissements de prudence donnés par la littérature (de Frankenstein de Mary Shelley au cycle des robots d’Asimov) ou par le cinéma (du robot de Métropolis à ceux de Real Humans, en passant par AI ou Alien)… au début !