Il y avait eu un petit flottement dans les dernières aventures de Nävis au sein de Sillage, mais ce 18e album retrouve un rythme et annonce quelques bouleversements pour la suite… Avec peut-être enfin une rencontre avec des humains et des révélations sur la vraie nature de Nävis (depuis le temps que les auteurs nous appâtent avec cela) ? Rien à dire sur les dessins de Buchet qui sont toujours parfaits que ce soit pour montrer des êtres plus ou moins étranges, des véhicules ou vaisseaux spatiaux, des cités immenses… Morvan bouscule son monde (et ses lecteurs par conséquence directe) : les Ftoross apparaissent enfin comme des interlocuteurs valables au sein de la Constituante… et nous découvrons le Magister sous un jour nouveau. Nävis reste pour moi un personnage de SF original parmi les plus attachants, bien qu’elle soit parfois horripilante, et les plus forts de ces dernières années. On peut d’ailleurs noter que ces personnages particulièrement intéressants sont essentiellement des femmes… Juste retour face aux super aventuriers de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle. Vivement la suite pour voir enfin la rencontre de Nävis avec les humains dont je crains qu’elle ne soit mauvaise.