Ce récit, librement adapté de « quinze jours dans le désert » d’Alexis de Tocqueville décrit son voyage dans l’Amérique de 1830 à la rencontre des derniers indiens.
C’est l’occasion pour lui et son compagnon de confronter leur vision idyllique des indiens, libres et fiers dans de vastes étendus de nature, aux pauvres hères alcoolisés, que la civilisation et le racisme moralisateur des protestants bon ton, exterminent à petit feu en leur spoliant leurs terres.
De Tocqueville nous propose aussi ses observations sur l’organisation des villes et villages d’Amérique, en rien comparable à l’Europe.
Il décrit, déjà, l’inébranlable volonté de richesse qui habite tout un chacun, jusqu’à la dernière masure perdue au milieu des bois.
Enfin, il fait partager le cruel tiraillement de métis, partagés entre deux cultures et deux visions opposés du monde et qu’ils ont bien du mal à faire coexister pour espérer gouter au bonheur.
Le dessin est tout en douceur et parvient, de manière assez impressionnante, à rendre la grandeur, la sauvage et naturelle beauté, des espaces vierges américains.
C’est une vrai belle découverte que cet auteur qui a su faire de ce récit de voyage, à la fois une aventure dépaysante et une réflexion sur la construction de l’Amérique au dépend des indigènes qui l’habitaient, et de son inéluctable transformation par l’industrialisation.
En bref
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