La tension est palpable dans chacune des histoires politiques et personnelles qui semblent se dérouler en parallèle mais dont on pressent qu’elles sont amenées à un moment à se rejoindre.
Au-delà du destin d’un homme, de son hypothétique réhabilitation, le scénariste nous parle de l’Amérique passée, avec ce « fils de » élu sur le fil et visiblement inadapté à la fonction.
Il évoque la société dans ses accès, ses racismes et ses replis sur soi, que l’on peut constater aujourd’hui en Europe et aux USA.
La vision chimérique d’une société participative semble bien éloignée des évolutions que l’on constate aujourd’hui.
Le dessin frappe fort lui aussi, sans débauche d’effet.
Un trait épais noir saisissant rehausse souvent les personnages et les décors.
Le récit s’ancre sur la réalité par ce qui ressemble à des photos montages.
Images chocs, sentiments exacerbés, analyse sans complaisance d’une société individualiste et téléguidée par une élite ; chaque élément est à sa place pour faire de cette série la référence qu’elle est.
A avoir absolument dans sa BDthèque.
En bref
8
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