De prime abord, les aventures de Scott Leblanc ont l’air gentillettes et tout public. En y regardant de plus près, la gente animale y a une durée de vie des plus brève, les méchants meurent carbonisés, et pour sauver la paix internationale, on n’hésite pas à rendre radioactif une vaste région. Il y a donc du second degré et de l’humour caustique dans cette série et c’est tant mieux. L’histoire est bien construite, et les scènes d’humour et d’aventures se succèdent avec fluidité. Le dessin, dans le plus pur style ligne claire, nous ramène au bon vieux temps. Dommage que l’effort de présentation, qualité du papier et tranche, qui avait été l’apanage de la série jusqu’alors ai été abandonné. Reste que la série prend ses marques et prouve avec ce tome 4 qu’elle saura perdurer.