Il y a déjà eu dans la BD ou au cinéma des "gangs" de pépés pas forcément très recommandables, mais Juan Díaz Canales renouvelle le genre avec cette histoire de meurtres au sein d'un de ces groupes. D'accord, ils revendaient des marchandises volées, mais qui peut leur en vouloir à ce point? J'ai souvent évoqué mon amour du noir et blanc. Je suis vraiment gâtée avec cet album où l'auteur-dessinateur offre au lecteur des personnages expressifs évoluant dans des décors parfois impressionnants (comme les souterrains). Et l'auteur-scénariste se paie le luxe d'un dénouement surprenant. En plus, cerise sur le gâteau, le livre, écrin de cette aventure, est un bel objet imprimé sur du beau papier épais. Que demander de plus?