Cela pourrait être une tome de Jeremiah.
D’ailleurs on l’aperçoit à côté de Kurdy et sa mule sous un pont, dans les premières pages.
Dans un univers proche de Jeremiah donc, où tout s’est éteint, la lumière, le rire, l’espoir, un couple, surtout l’homme en fait, continue, pour survivre, de rêver.
Ils rêvent à un paradis perdu, où tout serait possible pourvu que l’on ait la carte au trésor et les billets ‘en dollars) d’entrée ; Même si les deux ont été récupérés sur un mort.
Cela pourrait marcher, cela va marcher.
Mais le scénario du fils, illuminé des couleurs apocalyptiques du père, déroule son engrenage implacable jusqu’à la libération finale.
Si le fond du scénario n’est pas neuf ni révolutionnaire, les évènements s’enchaînent dans une dynamique parfois étonnante.
Dessins et couleurs donnent à l’ouvrage une ambiance angoissante et oppressante, sans que l’on sache parfois, comment un décor si commun, puisse faire autant d’effet.
Hermann père joue avec les ombres, les gris, les touches de couleurs intenses et décalées, pour nous transporter et nous envelopper de cette étrange sensation d’enfermement.
Un opus oppressant ou le dessin joue le premier rôle.
En bref
6
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