Dans le froid et la dureté du monde Viking, chaque homme doit être un guerrier fort et implacable. Seule la force brute est reconnue, l’intelligence suspecte. Sauf si l’on est sorcier et encore en restant à sa place. Un guerrier frêle mais intelligent décide de prendre par la ruse le pouvoir et la puissance d’un guerrier meneur de loup. Mais le lien entre la peau et celui qui la porte est tel, qu’il faut l’avoir choisie, faite en quelque sorte, pour la dominer. Sinon, l’homme est dépassé par la force animale de la peau qui le conduit à la violence brute. Dans ce contexte, un superbe dessin alliant simplicité du trait à la douceur des couleurs, illustre la quête de vengeance du fils du meneur de loup assassinée. L’histoire sonne comme un « conte et légendes « Viking porté par les dessins doux et les couleurs denses. Seuls les dialogues indispensables ont leur place pour laisser le lecteur s’immerger plus facilement dans les superbes décors des étendus glacés et des fiers guerriers parfois fragiles. Un quête éperdu d’humanité ou d’animalité perdue.