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Critique de Blake et Mortimer #24

par vedge le mar. 27 déc. 2016 Staff

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Depuis leur début en septembre 1946, il y a soixante-dix ans, les aventures de Blake et Mortimer sont un mélange subtil d’histoire érudite et d’aventures tout public. Le tout est de ne pas se tromper dans le dosage, ce que E.P. Jacobs réussissait à la perfection. Il y a 20 ans, de courageux dessinateurs et scénaristes reprenaient, à l’initiative audacieuse de l’éditeur, la série. Force est de constater, qu’après 12 albums et 7 auteurs, le risque pris par l’éditeur et les ayants droits certainement, se trouve couronné de succès. Particulièrement dans ce tome où l’on retrouve tout le fruit d’un travail exigeant de documentation, au scénario et au dessin, pour respecter l’esprit et la lettre du créateur de Blake et Mortimer. Le fil rouge, la recherche de la véritable identité de Shakespeare, qui, nous l’apprenons, est toujours l’objet de différentes hypothèses, est solide et très mystérieux. S’y ajoute une série d’énigmes et une rivalité avec le méchant récurrent, pour notre plus grande satisfaction. Le dessin est lui aussi digne d’éloge, aussi bien dans sa représentation des années 50 à Venise et Londres, qu’au temps de Shakespeare, que Juillard a déjà eu l’occasion de de dessiner dans une autre série. Au final, c’est un moment de lecture intemporel qui nous est proposé, et qui montre, s’il en était besoin, que la rigueur et l’exigence permettent à des héros de devenir, à l’inverse de leur auteurs, immortels, pour la plus grande joie des lecteurs, pour qui, in fine, ils ont été créés.

En bref

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