7

Critique de Le juge, la République assassinée #3

par vedge le lun. 6 févr. 2017 Staff

Rédiger une critique
Autant biographie romancée que peinture d’une époque pas si lointaine où le financement de partis politiques et le maintien du pouvoir avaient encore moins de transparence qu’aujourd’hui, si cela est possible, cette trilogie interroge plus qu’elle ne cherche à résoudre. Les milieux politiques et mafieux, issus des amitiés de guerre, s’interpénètrent. Entre les deux, la frontière de la loi devient une ligne de démarcation flou et perméable. Dans ce troisième tome l’intransigeance et la vision personnelle du shérif, le mène à une fin inéluctable, qui aurait pu être un placard et qui est une tombe. Olivier Berlion sait, comme toujours, rendre vivantes les cases et les scènes, faire ressentir au lecteur les tensions et les transformations intérieures qui traversent les personnages. En contrepoint, un dessin doux d’aquarelle, des ambiances aux coloris très clairs, donnent à voir une vie de province où tout pourrait être simple pour un magistrat moins tenace. Ce triptyque est une réussite. Si le mystère reste entier, ce qui nous a été donné à voir et à comprendre, avec rigueur et impartialité supposée, est une vrai œuvre journalistique, très documentée, comme le montre la chronologie en fin de tome. Un docu fiction dessiné d’une excellente tenue.

En bref

7
vedge Suivre vedge Toutes ses critiques (2705)
Autres critiques de Le juge, la République assassinée
Boutique en ligne
15,95€
Boutique en ligne
15,95€
Boutique en ligne
15,95€
Boutique en ligne
15,95€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)