Dans un futur supposé lointain, la terre a été détruite ; pénurie d’eau, guerre de religions généralisée, les raisons peuvent être nombreuses, notre quotidien en est la preuve. Pour sauver ce qui peut l’être, une entreprise gère les êtres et leurs vies, leur travail, leur nourriture, dans une saine logique de consommation jetable et éphémère, au sein d’une station spatiale. Dans ce microcosme se rejouent toutes les tensions, les racismes qui animent notre société, à une échelle plus intense du fait de la densité de population. En parallèle, un projet de terra formation par des organismes génétiquement modifiés, pourrait être un futur possible mais pour une nouvelle espèce d’humains. Car comme hier et aujourd’hui, après avoir trop compté sur un dieu, il faut le tuer ou simplement le remplacer en faisant œuvre de création. Le décor est planté d’une réflexion sur l’humanité et la société, son évolution et son sens. Une gageure parfaitement relevée en 222 pages. Et au dessin ? Des coups de crayon vifs, à la serpe qui ne cherchent pas à séduire, mais qui semblent parfois trop clonés et androgynes. Récit de Science-Fiction ou de simple anticipation ? En 22 pages un monde vit, se perd et …. A vous de lire