En tant que lecteurs, nous avions eu l'habitude que les pensions sordides tenues par des directeurs et professeurs sadiques concernent les enfants pauvres… Eh bien, la pension Moreau est bien différente : les parents payent très cher pour se débarrasser définitivement de leurs enfants à problèmes.
Benoît Broyart a concocté ici un scénario particulièrement noir. La pension pourrait inscrire à son fronton la célèbre maxime tirée de l'enfer de Dante : "laissez toute espérance, vous qui entrez". J'ajoute que, en plus, le directeur aime écouter le poème de Prévert "la chasse à l'enfant".
Marc Lizano joue sur le contraste entre des enfants aux têtes toutes rondes et des adultes animaliers (hibou, renard, blaireau, sanglier… à moins que ce ne soit un diable)… pour accentuer la bestialité de leur comportement?
Ce 1e tome est très réussi et j'attends avec impatience la suite!
En bref
8
ginevra
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