Cette série semble vouloir décrire l’histoire des Médicis depuis l’origine de cette famille de banquiers de Florence, jusqu’à l’influence politique qu’elle aura partout dans le monde, à travers le pouvoir financier, temporel ou spirituel.
Et le récit démarre fort avec Cosme l’ancien, qui a , visiblement, très tôt anticipé l’évolution du monde.
Laissant à d’autres les champs de batailles où l’on risque en vain, sa vie, son honneur et sa fortune, il a, en Machiavel avisé (autre figure de Florence), assis son pouvoir sur l’argent, la satisfaction des foules (du pain et de l’art) et le secret.
Loin des honneurs, d’une démonstration tapageuse de sa richesse aux yeux de tous, il œuvre dans l’ombre à l’asservissement des foules et à la destruction de la démocratie de Florence, remplacée par une tyrannie par lui éclairée.
Edifiant.
Le dessin, classique et précis, montre la beauté de la ville et la noirceur des hommes.
On pense parfois aux ambiances de Rome restituées par Chaillet ; Même si l’on n’est pas dans l’extrême précision et qualité de celui-ci, la ville et ses ouvrages d’art jouent là aussi un rôle important. La ville est d’ailleurs la voix off du récit.
Cette série démarre sous les meilleurs hospices et devrait nous permettre de mieux connaître la dynastie des Médicis.
En bref
7
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