Certes, on peut voir dans le héros, un lourdaud pathétique, un simplet délicieux, que seuls les rêves animent.
Mais ses rêves géants, il les fait partager jusqu’au bout, pour qu’un film muet corrige une erreur judiciaire, et rééquilibre les chances et les bonheurs que la vie avait si mal distribués.
Tendre et romantique, cette histoire en deux tomes, qui voit son achèvement joue sur la corde sensible du lecteur.
Replaçant par le trait, les couleurs, le récit en ce début de siècle où le cinéma est encore magie et rêve plutôt que déferlement de violence gratuite, cette BD joue avec le noir et blanc d’une pellicule muette projetée sur ses pages.
Ce diptyque propose un beau voyage dessiné, où la fiction rejoint la réalité.
En bref
8
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