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Critique de Une vie : winston smith (1903/1984) #3

par vedge le jeu. 6 juil. 2017 Staff

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C’est une sacré vie qu’a eu ce Winston Smith, dont nous ne savons pas vraiment, à l’issue de ce tome 3, commet et pourquoi il devint écrivain. Il est bien sur entouré, entre ses deux amis du lycée d’Eton, Georges Orwell et Aldous Huxley. Mais pour l’heure, orphelin de père et mère, il profite des contacts de son bienfaiteur, et hypothétique grand père, pour parcourir le monde, et nous avec lui. On comprend mieux comment, en ce premier quart de XXème siècle, la mainmise des anglais sur leurs colonies, commence à être remise en question par les colonisés, qu’ils soient chinois ou indiens. Le ton est très british et premier degrés conforme à la période. L’auteur s’offusque d’éventuelles relations entre un anglais et une indigène, tout en assumant sa relation avec la femme de son mentor, ayant certainement amené à la disparition de leur petite fille. Etrange ambiance d’un empire qui se fend, dont le superbe dessin annonce les prémices de la chute. Les fonds colorés sombres sont superbes, les rendus de paysages chinois, pleins de poésie. C’est un remarquable carnet de voyage que l’on feuillette, en ayant l’impression d’être sur une autre planète alors qu’il s’agit simplement d’une autre époque.

En bref

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