Le Katanga a été créé à la suite de la restitution du Congo par les belges pour protéger les intérêts privés miniers dans le cuivre.
Le pays s’organise autour d’un pouvoir corrompu et de mercenaires pour maintenir la stabilité économique à n’importe quel prix.
Sur cette trame le scénariste nous propose un récit cynique, des personnages haut en couleur, qui sont mis en mouvement par un dessin inventif, réaliste mais pas trop.
Il y a beaucoup de rythme, les dialogues fusent comme les balles sifflent.
Les auteurs décortiquent les rouages d’un univers où chacun veut le pouvoir et la fortune de suite et à n’importe quel prix.
Quelques idéalistes trainent un peu mais le vent les rattrapent et peut les balayer à tout moment.
C’est un récit un peu excessif comme on les aime, complètement maîtrisé tant au dessin qu’à la narration.
Une superbe réalisation.
En bref
8
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