Après avoir sauvé le Multivers en se débarrassant de la Conscience et éradiqué les pirates qui pillaient la Confédération Oméga, le maintenant réputé Deadpool Corps se voit de nouveau engagé par cette confédération pour mater une rébellion sur une planète dont ils exploitent le sous sol. Mais n'oublions pas qu'un mercenaire n'est loyal qu'envers lui même... Victor Gischler nous offre ici un récit agréable à suivre mais peu recherché ni approfondi qui sert surtout de prétexte pour développer les délires de Wade. On regrettera de voir le tome centré presque essentiellement sur Deadpool et Lady Deadpool, laissant Kidpool et Dogpool se fondre dans le décor. Comme à son habitude, les aventures Wade Wilson ne sont pas à prendre au sérieux et particulièrement ici. Le troisième degré est omniprésent que ce soit au niveau des dialogues, de la mise en scène ou encore au niveau de la narration. Cette même narration qui dans d’autres cas casserait complètement le rythme sert ici à renforcer le délire du récit. Rob Liefeld au dessin a toujours sût diviser les foules, on retrouve ici ce qu’il a fait de mieux tout en restant aussi peu crédible et réaliste qu’à son habitude. Son style colle néanmoins assez bien au récit. Par la suite, Marat Mychaels garde un style assez proche, ce qui a le mérite de ne pas choquer le lecteur, tout en appuyant plus son dessin. Au final, ce volume est assez moyen mais reste le meilleur de la série, les fans du personnage seront conquis mais ce ne sera pas cet album qui fera changer d’avis les lecteurs réfractaires de ce personnage barré ou du style de Rob Liefeld.