Le crossover « Blackest Night » avait révélé deux nouvelles lanternes : la noire associée à la mort et la blanche à la vie. Cette dernière a ressuscité douze héros et vilains en conclusion de l’évènement. Pourquoi ces personnages et pas d’autres ? Pourquoi la lanterne blanche n’a pas été récupérée par l’un des corps ? Geoff Johns y répond dans sa maxi-série « Brightest Day ». Série en 24 épisodes (plus le zéro), ce 1er tome, reprenant les numéros du 0 au 7, prend vraiment son temps pour nous montrer où le scénariste souhaite nous amener. On suit, parallèlement, les péripéties de la plupart des ressuscités, toutes différentes les unes des autres, donnant l’impression de lire plusieurs séries sous le même nom. Seules les mésaventures de Deadman ont un réel lien avec la lanterne blanche puisqu’il possède un anneau blanc et est dirigé par une mystérieuse voie… blanche. Toutefois, le dernier chapitre apporte, heureusement, du liant et éclaircit clairement la situation. Sinon, il faut admettre que les différentes histoires restent agréables à lire et chaque intrigue est intéressante permettant de découvrir les différents personnages. Comme « Blackest Night », les dessins sont superbes ! Un vrai régal ! Ivan Reis est dans la continuité du crossover précédent et les autres artistes ne sont pas en reste : les planches donnent donc un charisme fou à chaque personnage, mêmes aux moins connus. Remercions aussi Urban Comics du gros effort éditorial pour présenter, de manière complète et efficace, les différents protagonistes revenus à la vie : primordial pour bien saisir certaines références qui concernent ces seconds couteaux. « Brightest Day » commence donc tout doucement et prend son temps pour installer une situation qui semble devenir épique au fur et à mesure. Grâce aux dessins, ce premier volume reste un bon moment de lecture. Mais si la situation ne s’accélère pas, l’ennui prendra place alors attendons la suite qui nous dira si cette saga de Geoff Johns sera une vraie réussite.