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Critique de Saga #2

par Blackiruah le jeu. 17 oct. 2013 Staff

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Quand je lis Saga, j’ai l’impression de lire un mélange de Star Wars (space opera), Roméo et Juliette (amour interdit) et Fight Club (l’aspect cru de certains faits). Et quand c’est bien fait, on ne peut pas bouder son plaisir. Suite de l’aventure des deux amoureux interdits, Alana et Marko, où nous retrouvons le couple toujours en fuite. Alors qu’ils étaient parvenus à trouver un moyen de transport pour fuir ses poursuivants, les parents de Marko parviennent à les rejoindre grâce à la magie. Emportée par la colère, sa mère téléporte la nourrice d’Hazel sur une planète à proximité. Marko va donc partir à sa recherche accompagnée de sa génitrice. Du coup, Alana va faire la connaissance de son beau-père qui souhaite connaitre sa petite fille dans un contexte pour le moins difficile, vu que leurs poursuivants restent à l’affut… Brian K. Vaughan (Y, le dernier homme, Ex Machina) est un auteur qui parvient toujours à créer un univers original avec des personnages à fortes personnalités et des récits passionnants. Saga n’est pas une exception. Ici, l’auteur parvient à allier deux atmosphères complètement opposées : l’onirisme et romantisme contre l’indécence. Les deux premiers proviennent de plusieurs aspects. La narration y contribue d’abord vu que c’est la fille qui raconte le récit comme si elle se rappelait d’évènements passés, de même que l’univers spatial du titre où des personnages rappellent souvent des figures imaginaires bien connues de tous (anges, cyclopes, robots, etc.). L’amour interdit entre Marko et Alana accentue l’aspect poétique et romantique du titre et les dessins jouent aussi parfaitement le jeu à travers des planches qui paraissent douces à travers les couleurs pastelles utilisées par Fiona Staples. Mais ce ton est vite détruit par des apparitions de personnages ou d’évènements horribles et crus qui amènent ce style original à cette série qui confirme sa qualité après un très bon volume. Exemple typique de ce second tome : on voit le père de Marko qui joue gentiment avec son fils dans un champ puis on nous montre qu’à proximité se déroule une guerre avec charcutages à volonté. Etant un fort amateur des évènements crus, j’ai forcément été très réceptif à ce type de situation. Dans le fond, le scénario reste toutefois assez classique même si les évènements qui ponctuent ce second volume suffisent pour ne pas s’ennuyer et être happé par cette ambiance unique. Au dessin, Fiona Staples continue sa démonstration à travers de superbes illustrations. D’ailleurs, elle parvient aussi à dessiner des personnages ou des exécutions répugnantes et crues en adéquation avec l’histoire. Ce second tome de Saga ne fait que confirmer le talent du duo d’auteurs qui officie sur cette série. Brian K. Vaughan a créé un univers original avec une atmosphère hypnotique et les illustrations de Fiona Staples donnent une vraie identité visuelle au titre. Saga est donc un vrai ovni dans l’univers des comics qu’il faut lire, enfin… uniquement si vous pouvez supporter la vision de scènes crues et violentes !

En bref

Quand je lis Saga, j’ai l’impression de lire un mélange de Star Wars (space opera), Roméo et Juliette (amour interdit) et Fight Club (l’aspect cru de certains faits). Et quand c’est bien fait, on ne peut pas bouder son plaisir. Suite de l’aventure des deux amoureux interdits, Alana et Marko, où nous retrouvons le couple toujours en fuite. Alors qu’ils étaient parvenus à trouver un moyen de transport pour fuir ses poursuivants, les parents de Marko parviennent à les rejoindre grâce à la magie. Emportée par la colère, sa mère téléporte la nourrice d’Hazel sur une planète à proximité. Marko va donc partir à sa recherche accompagnée de sa génitrice. Du coup, Alana va faire la connaissance de son beau-père qui souhaite connaitre sa petite fille dans un contexte pour le moins difficile, vu que leurs poursuivants restent à l’affut… Brian K. Vaughan (Y, le dernier homme, Ex Machina) est un auteur qui parvient toujours à créer un univers original avec des personnages à fortes personnalités et des récits passionnants. Saga n’est pas une exception. Ici, l’auteur parvient à allier deux atmosphères complètement opposées : l’onirisme et romantisme contre l’indécence. Les deux premiers proviennent de plusieurs aspects. La narration y contribue d’abord vu que c’est la fille qui raconte le récit comme si elle se rappelait d’évènements passés, de même que l’univers spatial du titre où des personnages rappellent souvent des figures imaginaires bien connues de tous (anges, cyclopes, robots, etc.). L’amour interdit entre Marko et Alana accentue l’aspect poétique et romantique du titre et les dessins jouent aussi parfaitement le jeu à travers des planches qui paraissent douces à travers les couleurs pastelles utilisées par Fiona Staples. Mais ce ton est vite détruit par des apparitions de personnages ou d’évènements horribles et crus qui amènent ce style original à cette série qui confirme sa qualité après un très bon volume. Exemple typique de ce second tome : on voit le père de Marko qui joue gentiment avec son fils dans un champ puis on nous montre qu’à proximité se déroule une guerre avec charcutages à volonté. Etant un fort amateur des évènements crus, j’ai forcément été très réceptif à ce type de situation. Dans le fond, le scénario reste toutefois assez classique même si les évènements qui ponctuent ce second volume suffisent pour ne pas s’ennuyer et être happé par cette ambiance unique. Au dessin, Fiona Staples continue sa démonstration à travers de superbes illustrations. D’ailleurs, elle parvient aussi à dessiner des personnages ou des exécutions répugnantes et crues en adéquation avec l’histoire. Ce second tome de Saga ne fait que confirmer le talent du duo d’auteurs qui officie sur cette série. Brian K. Vaughan a créé un univers original avec une atmosphère hypnotique et les illustrations de Fiona Staples donnent une vraie identité visuelle au titre. Saga est donc un vrai ovni dans l’univers des comics qu’il faut lire, enfin… uniquement si vous pouvez supporter la vision de scènes crues et violentes !

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