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Critique de Une case en moins #1

par ginevra le mar. 26 nov. 2013 Staff

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Ellen Forney raconte ses années de lutte contre la maladie mentale. Tout débute quand Karen, psychiatre, lui annonce qu'elle souffre d'un syndrome bipolaire (plus connu en France sous le nom de maladie maniaco-dépressive). Ellen alterne les phases de surexcitation avec les phases de dépression. Karen va d'abord lui prescrire du lithium, puis toute une collection de médicaments pour stabiliser de façon plus ou moins réussie l'humeur d'Ellen. Mais tous ces médicaments ne vont-ils pas détruire l'esprit créatif d'Ellen qui est une auteur de comics publiée régulièrement dans les journaux? Il faut une bonne dose de courage pour se raconter ainsi sans rien cacher : médicaments, drogues, sexualité, passages de folle exaltation ou de totale dépression. Ellen se sent à la fois fière de faire partie du "club Van Gogh" dont font partie dans son esprit une grande quantité d'artistes ayant souffert de troubles mentaux et angoissée à l'idée de tout rater (vie professionnelle et vie privée). Ellen a l'air d'être une personne tout à fait passionnante et assumant parfaitement sa maladie et ses contraintes. Les collages de ses écrits de dépression ou de ses dessins sont très intéressants pour éclairer son vécu. Son graphisme est très agréable dans un noir et blanc très proche de la BD franco-belge. Le noir et blanc lui permet de se représenter sans les excès qu'auraient pu apporter une colorisation plus ou moins violente. Ce gros (très gros!) album est plutôt destiné à un public adulte qui y retrouvera sans doute des points vécus personnellement ou par son entourage. A découvrir ou à faire découvrir

En bref

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