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Critique de Out there #1

par Blackiruah le dim. 15 déc. 2013 Staff

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Out There, c’est le récit d’un groupe de quatre adolescents confronté à d’étranges phénomènes dans leur ville El Dorado City, la faute au conseil de la ville qui a troqué la ville à des démons en échange d’une sécurité assurée par ces derniers. Mais bien évidemment, ils ne se cantonneront pas à ce rôle. Fort de leurs collaborations avec Humberto Ramos avec l’arrivée de plusieurs titres (Crimson, Fairy Quest et couvertures de Fanboys Vs Zombie), Glénat Comics réédite cette série vue en 2001 chez Semic, Pari réussi ? Voyons voir tout cela. Contrairement à ce que je pensais, Brian Augustyn, au scénario, n’a pas imaginé un récit d’aventure comique dans le genre des Goonies. Ici, l’ambiance est assurément plus noire où la mort n’est finalement pas rare dans ce premier volume. Résolument destiné à un public averti, on y découvre donc ces 4 adolescents clichés (il y a le petit surdoué, la fille étrange rejetée par tous, la pom pom girl et le quaterback de l’équipe du lycée qui sortent ensemble) qui font front face à la menace qui grandit au fur et à mesure du récit. Leur relation va évoluer de manière assez classique où la situation de plus en plus critique va les lier d’amitié. La qualité du récit ne réside pas dans ces personnages mais plutôt sur la menace. L’intrigue qui tourne autour des démons et leur chef instaure une vraie ambiance prenante où les démons amènent un ton malsain au récit que j’ai apprécié. Certes, on ne réinvente pas la roue, mais la trame autour de cet échange inédit est bien maitrisée et suffit pour rendre la lecture plaisante et intéressante. La fin amène aussi une ouverture curieuse qui permet de nous tenir en haleine. Le gros point fort de la série reste de loin l’aspect graphique du titre. Humberto Ramos livre des planches qui renforcent l’aspect noir du titre. D’ailleurs, j’avais toujours trouvé que son style était plutôt destiné à un jeune public mais il arrive, sur Out There, à le rendre plus adulte tout en conservant sa patte graphique aux personnages au visage très arrondi et aux jambes très longues avec des grosses chaussures cubiques. Les couleurs sont d’ailleurs très sombres et l’effet des démons permet d’apprécier les évènements fantastiques de l’œuvre. Les couleurs sont aussi sublimées par l’édition de Glénat qui est vraiment impeccable en tout point. Le papier glacé est de très bonne facture, la couverture rigide est robuste, d’autant plus que cette dernière est inédite. On est donc aux petits oignons avec cet objet, mon seul regret reste l’absence de carnet de croquis. Mais là, je fais la fine bouche. Out There tombe à pic. Noël approche, et cette série s’avère être un des comics idéal pour être au pied du sapin. Le récit est bien ficelé et intriguant, même si les personnages restent classiques, les illustrations sont de toutes beautés et l’édition pour présenter le tout est réussie. Pas de risque, ce cadeau sera surement apprécié !

En bref

Out There, c’est le récit d’un groupe de quatre adolescents confronté à d’étranges phénomènes dans leur ville El Dorado City, la faute au conseil de la ville qui a troqué la ville à des démons en échange d’une sécurité assurée par ces derniers. Mais bien évidemment, ils ne se cantonneront pas à ce rôle. Fort de leurs collaborations avec Humberto Ramos avec l’arrivée de plusieurs titres (Crimson, Fairy Quest et couvertures de Fanboys Vs Zombie), Glénat Comics réédite cette série vue en 2001 chez Semic, Pari réussi ? Voyons voir tout cela. Contrairement à ce que je pensais, Brian Augustyn, au scénario, n’a pas imaginé un récit d’aventure comique dans le genre des Goonies. Ici, l’ambiance est assurément plus noire où la mort n’est finalement pas rare dans ce premier volume. Résolument destiné à un public averti, on y découvre donc ces 4 adolescents clichés (il y a le petit surdoué, la fille étrange rejetée par tous, la pom pom girl et le quaterback de l’équipe du lycée qui sortent ensemble) qui font front face à la menace qui grandit au fur et à mesure du récit. Leur relation va évoluer de manière assez classique où la situation de plus en plus critique va les lier d’amitié. La qualité du récit ne réside pas dans ces personnages mais plutôt sur la menace. L’intrigue qui tourne autour des démons et leur chef instaure une vraie ambiance prenante où les démons amènent un ton malsain au récit que j’ai apprécié. Certes, on ne réinvente pas la roue, mais la trame autour de cet échange inédit est bien maitrisée et suffit pour rendre la lecture plaisante et intéressante. La fin amène aussi une ouverture curieuse qui permet de nous tenir en haleine. Le gros point fort de la série reste de loin l’aspect graphique du titre. Humberto Ramos livre des planches qui renforcent l’aspect noir du titre. D’ailleurs, j’avais toujours trouvé que son style était plutôt destiné à un jeune public mais il arrive, sur Out There, à le rendre plus adulte tout en conservant sa patte graphique aux personnages au visage très arrondi et aux jambes très longues avec des grosses chaussures cubiques. Les couleurs sont d’ailleurs très sombres et l’effet des démons permet d’apprécier les évènements fantastiques de l’œuvre. Les couleurs sont aussi sublimées par l’édition de Glénat qui est vraiment impeccable en tout point. Le papier glacé est de très bonne facture, la couverture rigide est robuste, d’autant plus que cette dernière est inédite. On est donc aux petits oignons avec cet objet, mon seul regret reste l’absence de carnet de croquis. Mais là, je fais la fine bouche. Out There tombe à pic. Noël approche, et cette série s’avère être un des comics idéal pour être au pied du sapin. Le récit est bien ficelé et intriguant, même si les personnages restent classiques, les illustrations sont de toutes beautés et l’édition pour présenter le tout est réussie. Pas de risque, ce cadeau sera surement apprécié !

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