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Critique de Snoopy et Les Peanuts #1

par Auray le ven. 25 avril 2014 Staff

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Snoopy a eu ses débuts comme toute grande œuvre, et cela se situe pour les premiers strips en octobre 1950. Décennie faisant suite à la seconde guerre mondiale, on s’imagine à peine ce qui se passe dans la vie des personnes à cette époque malgré tous les témoignages possibles. M.Shulz l’a vécu au plus près, dans un bataillon composé de mitrailleurs. Son humour faisant ses premiers pas en parallèle à travers diverses expériences journalistiques, c’est pourtant une bande de gamins à l’humour révolutionnaire qui marqueront des générations de lecteurs dans le monde entier… seul l’éditeur ne ressentira peut-être pas le potentiel et choisira un nom rapidement : cacahouètes ou Peanuts. On n’en saura pas plus sur l’état d’esprit de sa hiérarchie, mais en attendant, nous choisirons comme l’auteur l’aurait voulu, un titre plus intime « ce bon vieux Charlie Brown ». Ce qui m’a étonné le plus, c’est que l’univers est déjà bien rodé dès le début, par exemple Snoopy arrive dès la troisième bande, et même s’il ne parle pas vraiment, son caractère est déjà bien trempé. Accompagné de son maître Charlie Brown à la tête ronde, et de trois autres personnages toujours drôles malgré eux : Patty (encore timide), Violette et enfin Shermy. Ils seront assez vite rejoints par les bébés Schroeder, Lucy (qui m’a beaucoup fait rire) et Linus. A ce propos, la spécificité dans ce premier volume, c’est que l’on ressent grandement le vécu de l’auteur sur les bébés et les rictus sont alors garantis. Profitons-en pour les gags avec ce public, car les enfants grandiront vite pour arriver à un âge très proche de Charlie pour des soucis de commodités scénaristiques certainement. On a la chance d’y entrevoir les premières fêtes de l’année de nos amis, ou encore la première frappe ratée dans le ballon de rugby du gamin Brown, puis, le premier strip d’amour à sens unique de Lucy/Schroeder. Le livre gagne de la profondeur avec l’essai par le biographe David Michaelis et enfin un entretien de 33 pages de l’auteur. Indispensable pour resituer les différents genres de comics américains dans l’époque, ou pour avoir tout simplement l’avis de « Sparky » sur Calvin et Hobbes, Krazy Kat, et Popeye ! Ce premier tome m’a surpris par sa maturité, il y toujours des idées ingénieuses, et surtout de la bonne humeur communicative. Il faut lire quelques cases au petit déjeuner pour une journée ensoleillée assurée.

En bref

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