L'asile d'Arkham est un des lieux emblématiques de Gotham dont j'ai découvert la naissance relativement récente grâce à la préface de cet album : 1974. Warren White a joué et a perdu : personne en devrait plaider la folie, même temporaire, pour éviter la prison quand l'asile d'aliénés s'appelle Arkham Asylum. L'album raconte la descente vers la folie, ou plutôt vers la normalité dans ce lieu, de cet escroc millionnaire. Même avec des protecteurs successifs comme Double Face ou Humpty Dumpty, survivre est difficile. Cet album tourne au fantastique vers la fin, mais je n'en dirai pas plus pour que vous le découvriez vous-même. Peu d'interventions de Batman et le Joker absent permettent de donner plus de relief à d'autres "méchants". Les dessins souvent hyper réalistes des comics sont souvent un frein pour moi, mais, avec les étranges patients d'Arkham, cela ne m'a pas gêné. Les mouvements et actions des personnages sont saisissants de dynamisme et de vie. Le scénario est d'une finesse rare et je regrette de ne pas être une suffisamment bonne anglophone pour le lire en VO car les explications ajoutées en fin de volume expliquent certaines impossibilités de transcriptions en français de jeux de mots complexes. Donc, si vous en êtes capables, lisez-le en VO. Au final, j'ai trouvé très bon cet album et je vous le recommande.