Dans quelques années, si tout va bien, nous dirons que l’on fait partie de cette génération qui a (re)découvert Star Wars, quand celui-ci est revenu au sein de la bannière Marvel avec le cycle de Cassaway/Aaron. Je fais partie de ceux là, et de ceux qui en veulent plus avec la réédition des cycles cultes des éditions Delcourt. La bannière « légende » les distinguant juste, de façon obligatoire, de leurs voisins plus officiels à la continuité des films, ce qui n’enlève certainement en rien à la qualité de leurs histoires à première vue, du moins je l’espère. Et effectivement Légacy est une bonne surprise, certes pour le novice, il faut rentrer dans les codes du genre, mais on est vite pris par l’histoire de John Ostranger et Jan Ouursema. Au début, nous avons un récit classique avec la mort du père exemplaire pour son fils Cade Skywalker. Mais ce dernier représentant de sa lignée, puisque l’on est un siècle après l’épisode VI du retour du jedi ; va être un anti héros au charme certain. Déjà physiquement parlant, il est un mélange punk rock à la sauce space opéra, avec ses habits de pirate. Puis, nous avons un être penchant entre la force du bien et du mal, entre son vécu et son héritage lourd à porter, ou encore entre son clan et les chasseurs de prime Deliah Blue accompagnée de Jariah Syn. Rajoutez à ces atouts en toile de fond, différentes stratégies politiques bien ficelées entre l’ex empereur Roan Fel et le sith Dark Krayt, pour avoir un livre où l’on tourne très vite les pages sans s’en rendre compte. Grosse introduction à la licence légacy, saison 1, ce tome me donne l’espoir que le deuxième me confirme cette forte probabilité d’avoir une légende hors du commun dans l’univers Star Wars.