Stars Wars, clone wars en est à son deuxième tome. Et c’est le scénariste Haden Blackman qui y est le plus représenté avec deux chapitres à son actif, mais on y retrouve tout de même dans le dernier, son acolyte John Ostrander et le dessinateur Jan Duursema. Les deux chapitres du début sont plus liés que ceux qu’il me fut amené à lire dans le premier volume, et j’ai apprécié grandement ce point. Anakin et son maître Obi-wan Kenobi en sont les principaux protagonistes pour une mission touchant de près ce premier, car elle en lien avec sa bien-aimé Padmé, originaire de Naboo. L’action en plus d’être risquée par la qualité des adversaires, est encore plus difficile face aux émotions non contenues d’Anakin, qui donnera du fil à retordre à ses compagnons tant par la non mise en place d’une stratégie, que par l’environnement empoisonné. Le deuxième récit tente à conter justement la recherche d’un antidote face à cette nouvelle donnée apprise au péril de leurs vies, et ici la continuité de l’extermination des jedis lors des évènements de clone wars, se fait sentir quitte à enlever la surprise. Pourtant, tout est bien mené, et j’ai apprécié tous ces chevaliers jedis rencontrés malgré le peu de temps de présentation, où on en ressent toute leur grandeur. Le troisième chapitre entreprend une nouvelle aventure concernant les jedis Ti et Korto Vos. Cette fois-ci, la réussite du récit précédent fait défaut, le peu de temps pour les nouveaux personnages rencontrés fait que l’empathie n’opère pas cette fois-ci, malgré que le tout soit signé Ostrander/Jan Duursema. Ou alors est-ce la faute à maître Ti qui fait preuve d’une telle maîtrise de soi, que l’on a du mal à savoir ce qu’elle pense, voire ses réactions du moment. Dommage que le dernier récit est moins réussi pour moi, mais peut-être que les admirateurs du personnage de Ti trouveront leur compte. Reste un tome en demi-teinte, mais qui encore une fois plaira aux fans de la première heure.