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Critique de Silver Surfer #2

par Le Doc le jeu. 17 sept. 2015 Staff

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Alors qu'elle n'avait jamais quitté son petit coin de Nouvelle-Angleterre, Dawn Greenwood parcourt maintenant l'immensité du cosmos aux côtés du Surfer d'Argent. La jeune femme autrefois casanière s'est laissée emporter par le frisson de l'aventure, explore de nouveaux mondes étranges et découvre de nouvelles formes de vie, de nouvelles civilisations, et au mépris du danger...bon, bref... Et puis, Dawn finit par apprendre le passé de son nouvel ami argenté. La vérité sera-t-elle trop dure à supporter ? Un extra-terrestre qui voyage à travers l'espace en compagnie d'une humaine et à bord (enfin là, plutôt "sur") un moyen de transport intelligent...oui, comme le premier album le laissait déjà fortement supposer, l'influence du Dr Who sur l'écriture des rapports entre Norrin Radd et Dawn Greenwood, ainsi que sur la variété et l'excentricité de leurs diverses rencontres, est très forte. Mais comme la planche du Surfer n'a pas les commodités du TARDIS, l'album débute par un croustillant comique de répétition qui porte bien la marque du scénariste de "Amazing Spider-Man". Au fur et à mesure de leurs pérégrinations, les liens entre le Surfer et Dawn se renforcent et la joie de vivre de l'humaine rejaillit sur le tempérament de l'éternel mélancolique Sentinelle de l'Espace que pour ma part, j'avais rarement vu autant sourire dans les titres qui lui ont été consacrés. L'épisode 7 en particulier est un petit régal. Prisonniers d'une anomalie qui les plonge dans des ténèbres insondables, le Surfer et Dawn se retrouvent séparés. Alors qu'ils partent à sa recherche, Norrin et son surf se remémorent leurs précédentes aventures (et font ainsi le point sur ce que Dawn a apporté dans leur vie), que Slott et Mike Allred déroulent sur plusieurs doubles pages, autant de mini-récits enlevés et plein de personnages hauts en couleur (et Slott ramène même une famille de "ploucs de l'espace" aperçus dans des publicités parues dans les comics Marvel et DC des années 70/80, celles sur les gâteaux aux fruits de la marque Hostess. La famille Ding-a-ling y affrontait le puissant Thor...parce qu'il est naturellement impossible de résister au goût merveilleux des Hostess Fruit Pies). Le ton change à partir de l'épisode 8. Les #8 à 10 forment une trilogie dans laquelle les deux compagnons tombent sur une planète peuplée de gens appartenant à des espèces différentes. Leur réaction à la vue de Norrin est claire : ce sont les survivants de mondes boulottés par Galactus. Et devinez qui a repéré la signature énergétique du Surfer et a une grosse fringale ? Dans cette saga en 3 parties, l'atmosphère se fait bien entendu moins légère, la tension dramatique est forte, palpitante, et les relations entre Norrin et Dawn s'intensifient, ce qui rend le final d'autant plus touchant. Ce deuxième album du Surfer d'Argent publié dans la collection 100% Marvel offre à nouveau une lecture de qualité, fruit de l'imagination débordante d'un scénariste et dialoguiste doué qui sait manier humour, drame et action avec bonheur et d'un dessinateur qui trouve en cette série un terrain de jeu parfait pour laisser éclater ses idées débridées tout en adoptant une narration claire et énergique. Vous l'aurez compris, vite la suite...

En bref

Alors qu'elle n'avait jamais quitté son petit coin de Nouvelle-Angleterre, Dawn Greenwood parcourt maintenant l'immensité du cosmos aux côtés du Surfer d'Argent. La jeune femme autrefois casanière s'est laissée emporter par le frisson de l'aventure, explore de nouveaux mondes étranges et découvre de nouvelles formes de vie, de nouvelles civilisations, et au mépris du danger...bon, bref... Et puis, Dawn finit par apprendre le passé de son nouvel ami argenté. La vérité sera-t-elle trop dure à supporter ? Un extra-terrestre qui voyage à travers l'espace en compagnie d'une humaine et à bord (enfin là, plutôt "sur") un moyen de transport intelligent...oui, comme le premier album le laissait déjà fortement supposer, l'influence du Dr Who sur l'écriture des rapports entre Norrin Radd et Dawn Greenwood, ainsi que sur la variété et l'excentricité de leurs diverses rencontres, est très forte. Mais comme la planche du Surfer n'a pas les commodités du TARDIS, l'album débute par un croustillant comique de répétition qui porte bien la marque du scénariste de "Amazing Spider-Man". Au fur et à mesure de leurs pérégrinations, les liens entre le Surfer et Dawn se renforcent et la joie de vivre de l'humaine rejaillit sur le tempérament de l'éternel mélancolique Sentinelle de l'Espace que pour ma part, j'avais rarement vu autant sourire dans les titres qui lui ont été consacrés. L'épisode 7 en particulier est un petit régal. Prisonniers d'une anomalie qui les plonge dans des ténèbres insondables, le Surfer et Dawn se retrouvent séparés. Alors qu'ils partent à sa recherche, Norrin et son surf se remémorent leurs précédentes aventures (et font ainsi le point sur ce que Dawn a apporté dans leur vie), que Slott et Mike Allred déroulent sur plusieurs doubles pages, autant de mini-récits enlevés et plein de personnages hauts en couleur (et Slott ramène même une famille de "ploucs de l'espace" aperçus dans des publicités parues dans les comics Marvel et DC des années 70/80, celles sur les gâteaux aux fruits de la marque Hostess. La famille Ding-a-ling y affrontait le puissant Thor...parce qu'il est naturellement impossible de résister au goût merveilleux des Hostess Fruit Pies). Le ton change à partir de l'épisode 8. Les #8 à 10 forment une trilogie dans laquelle les deux compagnons tombent sur une planète peuplée de gens appartenant à des espèces différentes. Leur réaction à la vue de Norrin est claire : ce sont les survivants de mondes boulottés par Galactus. Et devinez qui a repéré la signature énergétique du Surfer et a une grosse fringale ? Dans cette saga en 3 parties, l'atmosphère se fait bien entendu moins légère, la tension dramatique est forte, palpitante, et les relations entre Norrin et Dawn s'intensifient, ce qui rend le final d'autant plus touchant. Ce deuxième album du Surfer d'Argent publié dans la collection 100% Marvel offre à nouveau une lecture de qualité, fruit de l'imagination débordante d'un scénariste et dialoguiste doué qui sait manier humour, drame et action avec bonheur et d'un dessinateur qui trouve en cette série un terrain de jeu parfait pour laisser éclater ses idées débridées tout en adoptant une narration claire et énergique. Vous l'aurez compris, vite la suite...

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