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Critique de Garth Ennis présente Hellblazer #2

par Blackiruah le jeu. 24 sept. 2015 Staff

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Après un premier tome qui commençait crescendo, Garth Ennis poursuit les mésaventures de John Constantine sans retenue, comme toujours. Ce nouveau volume est un sacré bloc d’histoires. Notre enquêteur occulte va faire face à plusieurs cas différents dont plusieurs liés à son conflit avec Satan qui monte encore d’un ton. John Constantine va d’ailleurs préparer sa défense contre ce dernier avec tact et un zeste de cruauté qui laissera des traces sur bien des personnages. Bien que le fil conducteur avec Satan soit toujours présent, Garth Ennis réalise une flopée d’histoires en tout genre qui ont une particularité assez originale : le mal vient avant tout de l’homme. L’auteur ne se dérange pas de critiquer les bas instincts de l’homme capables du pire et… du pire (à vrai dire c’est même sa marque de fabrique). Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, de l’exécution de cadavre, aux groupuscules fascistes, les réactions humaines face aux sdf, etc. Ajoutez à cela son talent de mettre en scène de telles histoires avec son tact si fin : ça donne lieu à des histoires percutantes et marquantes où John Constantine tire parfaitement son épingle du jeu. Le héros démontre de belles valeurs morales au fond de lui-même mais bien cachées par une sacrée couche de vices en tout genre quand il s’agit de punir ses adversaires. Un caractère qui lui coutera bien cher dans ce recueil. Aucune histoire n’est à jeter, tout est excellent du début à la fin. A noter, pour les amateurs de « Preacher », on retrouve dans cet album le récit qui a inspiré l’union ange/démon. Graphiquement, on retrouve majoritairement Steve Dillon qui, tout comme sur « Preacher », se révèle très bon sur la franchise si ce n’est que son trait parait moins maitrisé et moins précis. Plus le temps passe, plus j’ai du mal à voir son travail sur un autre genre de récit tant il surperforme sur les satires sociales. A noter aussi l’excellent travail de William Simpson qui m’a beaucoup plu sur ce volume grâce à un style plus réaliste permettant d’inscrire les démons (et donc Satan) dans la réalité (permettant de le mettre symboliquement au niveau de John). Tout fonctionne très bien. Décidément, Garth Ennis m’impressionne toujours plus à chaque lecture. Tranchant dans la critique, percutant dans les péripéties, ce run qui avait commencé sur un faux rythme, prend de l’ampleur et délivre vraiment toutes ses promesses. Un gros coup de cœur et c’est d’autant impressionnant lorsque l’on sait que l’auteur avait 21ans quand il a commencé « Hellbazer » ! A ce stade, c’est du génie.

En bref

Après un premier tome qui commençait crescendo, Garth Ennis poursuit les mésaventures de John Constantine sans retenue, comme toujours. Ce nouveau volume est un sacré bloc d’histoires. Notre enquêteur occulte va faire face à plusieurs cas différents dont plusieurs liés à son conflit avec Satan qui monte encore d’un ton. John Constantine va d’ailleurs préparer sa défense contre ce dernier avec tact et un zeste de cruauté qui laissera des traces sur bien des personnages. Bien que le fil conducteur avec Satan soit toujours présent, Garth Ennis réalise une flopée d’histoires en tout genre qui ont une particularité assez originale : le mal vient avant tout de l’homme. L’auteur ne se dérange pas de critiquer les bas instincts de l’homme capables du pire et… du pire (à vrai dire c’est même sa marque de fabrique). Il n’y va pas avec le dos de la cuillère, de l’exécution de cadavre, aux groupuscules fascistes, les réactions humaines face aux sdf, etc. Ajoutez à cela son talent de mettre en scène de telles histoires avec son tact si fin : ça donne lieu à des histoires percutantes et marquantes où John Constantine tire parfaitement son épingle du jeu. Le héros démontre de belles valeurs morales au fond de lui-même mais bien cachées par une sacrée couche de vices en tout genre quand il s’agit de punir ses adversaires. Un caractère qui lui coutera bien cher dans ce recueil. Aucune histoire n’est à jeter, tout est excellent du début à la fin. A noter, pour les amateurs de « Preacher », on retrouve dans cet album le récit qui a inspiré l’union ange/démon. Graphiquement, on retrouve majoritairement Steve Dillon qui, tout comme sur « Preacher », se révèle très bon sur la franchise si ce n’est que son trait parait moins maitrisé et moins précis. Plus le temps passe, plus j’ai du mal à voir son travail sur un autre genre de récit tant il surperforme sur les satires sociales. A noter aussi l’excellent travail de William Simpson qui m’a beaucoup plu sur ce volume grâce à un style plus réaliste permettant d’inscrire les démons (et donc Satan) dans la réalité (permettant de le mettre symboliquement au niveau de John). Tout fonctionne très bien. Décidément, Garth Ennis m’impressionne toujours plus à chaque lecture. Tranchant dans la critique, percutant dans les péripéties, ce run qui avait commencé sur un faux rythme, prend de l’ampleur et délivre vraiment toutes ses promesses. Un gros coup de cœur et c’est d’autant impressionnant lorsque l’on sait que l’auteur avait 21ans quand il a commencé « Hellbazer » ! A ce stade, c’est du génie.

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