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Critique de Justice League #8

par Blackiruah le lun. 9 nov. 2015 Staff

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Les plus grands héros de DC reviennent dans un gros album où Geoff Johns amène une direction surprenante au titre. Pour rappel, le syndicat du crime a été vaincu en grande partie grâce à Lex Luthor. Ainsi, le magnat est acclamé de toute part le rendant éligible à rentrer dans la Justice League. Les héros vont-ils l’accepter au sein de la Justice League ? Vous aurez la réponse en lisant ce huitième volume. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Geoff Johns a pris une voie osée. Et surtout, ça fonctionne vraiment bien. L’auteur décide de construire ce nouveau statut à travers le duo Lex Luthor / Bruce Wayne dont les caractéristiques de chacun sont similaires sur bien des points. Chacun va essayer de déstabiliser l’autre pour une lutte des pouvoirs pour soit devenir un membre de la Justice league en ce qui concerne Lex, soit pour décrédibiliser l’autre pour Bruce. La dynamique est originale même si elle me rappelle le duo Sinestro/Hall Jordan lors du run de l’auteur sur Green Lantern. Outre cette nouvelle dynamique, le monde va subir une infection virale issue des labos de Lexcorp (échappée suite à une attaque terroriste) qui va métamorphoser les terriens en leur donnant des pouvoirs. Mais les transformations ne sont pas gratuites puisqu’elles entrainent la mort des infectés. Conséquence, la trinité aidée par Lex va essayer de trouver une solution pour éradiquer le virus « Amazo ». Un récit rythmé aux allures de blockbuster que j’ai apprécié de bout en bout à travers les conflits psychologiques entre Lex et Batman et l’action omniprésente malgré une menace de ce genre. Ce volume voit aussi apparaitre un artiste pour le moins talentueux sur les illustrations : Jason Fabok. C’est somptueux ! A vrai dire, ce sont les plus belles planches que j’ai pu voir sur la série jusque-là (bien meilleures que celles de Jim Lee d’ailleurs), l’élève a surpassé le maitre (qui n’est autre que David Finch). Le dessinateur parvient à donner une dimension divine aux héros tout en leur insufflant un souffle réaliste. Le récit n’en est que plus épique et sa Wonder Woman… en ferait tomber plus d’un. Ce nouvel opus de « Justice League » s’avère excellent. Surpris par la direction donnée par Geoff Johns et porté par les planches marquantes de Jason Fabok, cet album livre une histoire de super héros de hautes volées avec des perspectives d’évolution intéressantes. Je recommande toujours la série aux amateurs de récits du genre mais aussi aux lecteurs qui ont boudé la série jusque-là : vous serez surpris. Surtout pour ce prix de 22,50€ pour 11 épisodes : c’est l’occasion ou jamais ! Etape suivante : Darkseid war… De quoi se lécher les babines.

En bref

Les plus grands héros de DC reviennent dans un gros album où Geoff Johns amène une direction surprenante au titre. Pour rappel, le syndicat du crime a été vaincu en grande partie grâce à Lex Luthor. Ainsi, le magnat est acclamé de toute part le rendant éligible à rentrer dans la Justice League. Les héros vont-ils l’accepter au sein de la Justice League ? Vous aurez la réponse en lisant ce huitième volume. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Geoff Johns a pris une voie osée. Et surtout, ça fonctionne vraiment bien. L’auteur décide de construire ce nouveau statut à travers le duo Lex Luthor / Bruce Wayne dont les caractéristiques de chacun sont similaires sur bien des points. Chacun va essayer de déstabiliser l’autre pour une lutte des pouvoirs pour soit devenir un membre de la Justice league en ce qui concerne Lex, soit pour décrédibiliser l’autre pour Bruce. La dynamique est originale même si elle me rappelle le duo Sinestro/Hall Jordan lors du run de l’auteur sur Green Lantern. Outre cette nouvelle dynamique, le monde va subir une infection virale issue des labos de Lexcorp (échappée suite à une attaque terroriste) qui va métamorphoser les terriens en leur donnant des pouvoirs. Mais les transformations ne sont pas gratuites puisqu’elles entrainent la mort des infectés. Conséquence, la trinité aidée par Lex va essayer de trouver une solution pour éradiquer le virus « Amazo ». Un récit rythmé aux allures de blockbuster que j’ai apprécié de bout en bout à travers les conflits psychologiques entre Lex et Batman et l’action omniprésente malgré une menace de ce genre. Ce volume voit aussi apparaitre un artiste pour le moins talentueux sur les illustrations : Jason Fabok. C’est somptueux ! A vrai dire, ce sont les plus belles planches que j’ai pu voir sur la série jusque-là (bien meilleures que celles de Jim Lee d’ailleurs), l’élève a surpassé le maitre (qui n’est autre que David Finch). Le dessinateur parvient à donner une dimension divine aux héros tout en leur insufflant un souffle réaliste. Le récit n’en est que plus épique et sa Wonder Woman… en ferait tomber plus d’un. Ce nouvel opus de « Justice League » s’avère excellent. Surpris par la direction donnée par Geoff Johns et porté par les planches marquantes de Jason Fabok, cet album livre une histoire de super héros de hautes volées avec des perspectives d’évolution intéressantes. Je recommande toujours la série aux amateurs de récits du genre mais aussi aux lecteurs qui ont boudé la série jusque-là : vous serez surpris. Surtout pour ce prix de 22,50€ pour 11 épisodes : c’est l’occasion ou jamais ! Etape suivante : Darkseid war… De quoi se lécher les babines.

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