Le journaliste gonzo revient pour conclure sa lutte finale contre le sourire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aucun des deux n’y va avec le dos de la cuillère.
Warren Ellis utilise cette dernière année pour faire monter la température comme jamais. Le sourire va aller plus loin dans l’horreur et Spider Jerusalem va, lui, faire son rôle de journaliste à la poursuite de la vérité avec des manières peu conventionnelles (et souvent violentes).
Je n’en dirai pas plus pour conserver la surprise mais sachez que Spider et ses sordides assistantes ont de la ressource et mettront un point final à cette confrontation.
La conclusion est grandiloquente et fait la part belle au journalisme d’investigation. Mais au final, Transmetropolitan est bien plus qu’une ode à la presse. Warren Ellis y livre une critique dure d’une société, certes exagérée, mais reflétant bien des aspects la nôtre. Il y dénonce la décadence des médias mais aussi des communautés et des politiques sociales et d’urbanisme qui ne font que cristalliser les inégalités sociales.
Le lecteur va ressentir tout le dégout que ces injustices peuvent provoquer aux auteurs : ce sont tous ces sous-entendus qui rendent l’œuvre magistrale et intelligente. Au final, Warren Ellis et Darick Robertson jouent le rôle de Spider Jerusalem en mettant en lumière les dérives de notre société.
J’inclus Darick Robertson car son immense boulot au crayon a permis à rendre cette œuvre vivante. La « Ville » est organique du premier épisode au dernier grâce aux nombreux détails insufflant de la vie à chaque coin des planches malgré les 60 épisodes. Chapeau à l’artiste !
Ce dernier volume contient en bonus 2 épisodes spéciaux extraits de l’œuvre fictive de Spider Jerusalem. Ils permettent de s’offrir une dernière plongée dans cet univers toujours amusant à découvrir avec ses travers délirants accompagné du témoignage de ce héros si décalé.
Je disais lors de ma première chronique sur la série : « « Transmetropolitan » est considérée comme une œuvre majeure des comics modernes. ». Au final, je ne peux que le confirmer. Cette saga donne ses lettres de noblesses aux comics en se montrant délirante mais intelligente, vulgaire mais subtile, choquante mais révélatrice. Les amateurs de séries sociales et politiques trouveront là une des meilleures séries sur ces thématiques. En tout cas, j’ai pris mon pied et la série occupera dorénavant une belle place dans ma bibliothèque et sera chaudement recommandée à l’avenir !
En bref
Le journaliste gonzo revient pour conclure sa lutte finale contre le sourire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aucun des deux n’y va avec le dos de la cuillère.
Warren Ellis utilise cette dernière année pour faire monter la température comme jamais. Le sourire va aller plus loin dans l’horreur et Spider Jerusalem va, lui, faire son rôle de journaliste à la poursuite de la vérité avec des manières peu conventionnelles (et souvent violentes).
Je n’en dirai pas plus pour conserver la surprise mais sachez que Spider et ses sordides assistantes ont de la ressource et mettront un point final à cette confrontation.
La conclusion est grandiloquente et fait la part belle au journalisme d’investigation. Mais au final, Transmetropolitan est bien plus qu’une ode à la presse. Warren Ellis y livre une critique dure d’une société, certes exagérée, mais reflétant bien des aspects la nôtre. Il y dénonce la décadence des médias mais aussi des communautés et des politiques sociales et d’urbanisme qui ne font que cristalliser les inégalités sociales.
Le lecteur va ressentir tout le dégout que ces injustices peuvent provoquer aux auteurs : ce sont tous ces sous-entendus qui rendent l’œuvre magistrale et intelligente. Au final, Warren Ellis et Darick Robertson jouent le rôle de Spider Jerusalem en mettant en lumière les dérives de notre société.
J’inclus Darick Robertson car son immense boulot au crayon a permis à rendre cette œuvre vivante. La « Ville » est organique du premier épisode au dernier grâce aux nombreux détails insufflant de la vie à chaque coin des planches malgré les 60 épisodes. Chapeau à l’artiste !
Ce dernier volume contient en bonus 2 épisodes spéciaux extraits de l’œuvre fictive de Spider Jerusalem. Ils permettent de s’offrir une dernière plongée dans cet univers toujours amusant à découvrir avec ses travers délirants accompagné du témoignage de ce héros si décalé.
Je disais lors de ma première chronique sur la série : « « Transmetropolitan » est considérée comme une œuvre majeure des comics modernes. ». Au final, je ne peux que le confirmer. Cette saga donne ses lettres de noblesses aux comics en se montrant délirante mais intelligente, vulgaire mais subtile, choquante mais révélatrice. Les amateurs de séries sociales et politiques trouveront là une des meilleures séries sur ces thématiques. En tout cas, j’ai pris mon pied et la série occupera dorénavant une belle place dans ma bibliothèque et sera chaudement recommandée à l’avenir !
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