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Critique de Mad Love

par Blackiruah le dim. 3 janv. 2016 Staff

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Harley Quinn est un personnage qui a connu une trajectoire peu commune. Sa création eut lieue dans la série animée de Batman, son originalité et son succès sont tels que le personnage finit par arriver dans les pages des Comics du chevalier noir sans avoir de réelle « origin story ». Ferrant le bon filon, DC Comics propose aux créateurs du personnage, le prestigieux duo Paul Dini et Bruce Timm, de combler ce vide via un roman graphique : tâche évidemment acceptée par les auteurs. « Mad love » propose une histoire où on suit Harley Quinn au côté du Joker. Les auteurs nous montrent avant tout le caractère du personnage qui voue un amour fou (d'où le titre) unilatéral envers le criminel. La side-kick va vouloir démontrer toutes ses qualités au malfrat en lui montrant qu'elle peut l'aider efficacement dans sa lutte face à la chauve-souris. Malheureusement pour elle, le Joker a trop d'ego. Il va maltraiter sa compagne malgré tous les biens faits qu'elle puisse apporter au point de gâcher des plans garantis d'un succès. Cette tragicomédie montre toute la tristesse d’une Harley qui n’arrivera jamais à montrer à son amant toutes ses qualités mais aussi la détresse du Joker enfermé dans son personnage égoïste. Récit qui résume parfaitement la relation entre ces deux personnages : Harley Quinn est une femme vouée à aimer un être qui ne lui rendra jamais la même passion... Triste réalité... Le récit complet nous tient en haleine entre les origines de l’héroïne distillées par les auteurs au fur et à mesure et la découverte de l’intimité peu enviable d’Harley et du Joker, le tout bien rythmé par l’intervention d’un Batman qui amène du punch au récit. Graphiquement, Bruce Timm réalise un travail remarquable qui ne peut que rappeler le charme d’antan de la série animée, d’autant plus que le format a permis d’apporter un grand soin à toutes les planches permettant un encrage donnant plus d’épaisseur aux textures. D’ailleurs, bien que tout rappelle les souvenirs d’enfant, Bruce Timm arrive à évoquer subtilement des sujets plus adultes (sexes, femme battue…) sans être trop choquant amenant une seconde vision plus sérieuse. Au final, le seul problème réside dans la taille du récit qui ne tient que sur 64 pages. Pour pallier cette faiblesse, l’éditeur a ajouté la version complète encrée et une autre version colorée avec les indications de l’auteur. A mon gout, la dernière est de trop. Il aurait été préférable de faire une sélection de quelques indications et offrir plus de petites histoires de Bruce Timm comme les 2 présentes en fin de volume très plaisantes à lire. Vous êtes fan d’Harley Quinn, Bruce Timm ou Paul Dini ? « Mad love » est sans conteste un classique qui peut être lu et admiré aisément. Pour les autres, cette œuvre reste une très bonne lecture accessible à tous surtout si vous êtes nostalgique du dessin animé. A noter que ce comic-book peut être lu de manière indépendante même si le récit se lit très rapidement.

En bref

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