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Critique de Sandman #7

par Blackiruah le mer. 16 mars 2016 Staff

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Voilà c’est avec une petite larmichette que je ferme ce 7ème volume de « Sandman » qui clôt ma découverte de ce qui fut une expérience unique dans ma (jeune) vie. Vous pouvez croire que j’exagère, et pourtant… Cette œuvre est réellement un OVNI dans le microcosme des comics, de la BD en général d’ailleurs. Tout est dit dans ce dernier album dédié à l’enterrement de l’infini du rêve mais aussi à sa relève, Daniel, qui est en réalité une nouvelle itération du Rêve, fruit de ses expériences passées. On découvre ainsi l’empreinte laissée par son prédécesseur sur un grand nombre de personnages rencontrés au long de la saga mais intrinsèquement c’est aussi un rappel pour le lecteur des différentes sagas et la portée de leur message qui reviennent au premier plan. Mine de rien, Neil Gaiman finit en clôturant toutes les intrigues de la saga. La plus marquante reste la seconde pièce de théâtre promise par Shakespeare, un dernier récit qui montre une certaine détresse de l’entité qui fut explorée tout au long de la saga par la suite : jolie conclusion. Ce volume contient aussi la nouvelle « The dream hunters » dont on avait découvert la version bd précédemment et des récits indépendants sur chaque infini réalisés par Neil Gaiman avec un dessinateur de talent à chaque fois. Les récits sont anecdotiques mais représentent bien chacun des personnages et ce ton si particulier qui a marqué la saga. Visuellement, c’est délicat de décrire tant les performances des multiples artistes sont toutes différentes à leur manière. Je tiens, toutefois, à noter le choix de ne pas encrer les illustrations de Michael Zulli permettant d’amener des planches avec un aspect légèrement cendré et brumeux traduisant l’aspect éphémère des adieux du Sandman remplacé dès la fin des noces funèbres. Cette édition fut marquante à travers les nombreux bonus et les longs entretiens en fin de volume qui sont à mes yeux primordiaux afin de comprendre complètement l’œuvre. Elles sont instructives sur les inspirations mais aussi sur la portée de ses récits qui démontrent une profondeur folle. Je ne le répèterai jamais assez : « Sandman » est une œuvre complète et bouleversante qui marque par son ton mélancolique et sa qualité d’écriture exceptionnelle qui permet de transmettre des messages riches et variés. Cette œuvre qui fait partie du panthéon des comics est enfin de nouveau accessible, qui plus est dans un format très complet. C’est donc le moment de vous jeter dessus pour découvrir une expérience unique qui ne vous laissera pas indifférent. Attention aux amateurs de récits d’action qui risque de s’ennuyer sur cette œuvre très littéraire.

En bref

Voilà c’est avec une petite larmichette que je ferme ce 7ème volume de « Sandman » qui clôt ma découverte de ce qui fut une expérience unique dans ma (jeune) vie. Vous pouvez croire que j’exagère, et pourtant… Cette œuvre est réellement un OVNI dans le microcosme des comics, de la BD en général d’ailleurs. Tout est dit dans ce dernier album dédié à l’enterrement de l’infini du rêve mais aussi à sa relève, Daniel, qui est en réalité une nouvelle itération du Rêve, fruit de ses expériences passées. On découvre ainsi l’empreinte laissée par son prédécesseur sur un grand nombre de personnages rencontrés au long de la saga mais intrinsèquement c’est aussi un rappel pour le lecteur des différentes sagas et la portée de leur message qui reviennent au premier plan. Mine de rien, Neil Gaiman finit en clôturant toutes les intrigues de la saga. La plus marquante reste la seconde pièce de théâtre promise par Shakespeare, un dernier récit qui montre une certaine détresse de l’entité qui fut explorée tout au long de la saga par la suite : jolie conclusion. Ce volume contient aussi la nouvelle « The dream hunters » dont on avait découvert la version bd précédemment et des récits indépendants sur chaque infini réalisés par Neil Gaiman avec un dessinateur de talent à chaque fois. Les récits sont anecdotiques mais représentent bien chacun des personnages et ce ton si particulier qui a marqué la saga. Visuellement, c’est délicat de décrire tant les performances des multiples artistes sont toutes différentes à leur manière. Je tiens, toutefois, à noter le choix de ne pas encrer les illustrations de Michael Zulli permettant d’amener des planches avec un aspect légèrement cendré et brumeux traduisant l’aspect éphémère des adieux du Sandman remplacé dès la fin des noces funèbres. Cette édition fut marquante à travers les nombreux bonus et les longs entretiens en fin de volume qui sont à mes yeux primordiaux afin de comprendre complètement l’œuvre. Elles sont instructives sur les inspirations mais aussi sur la portée de ses récits qui démontrent une profondeur folle. Je ne le répèterai jamais assez : « Sandman » est une œuvre complète et bouleversante qui marque par son ton mélancolique et sa qualité d’écriture exceptionnelle qui permet de transmettre des messages riches et variés. Cette œuvre qui fait partie du panthéon des comics est enfin de nouveau accessible, qui plus est dans un format très complet. C’est donc le moment de vous jeter dessus pour découvrir une expérience unique qui ne vous laissera pas indifférent. Attention aux amateurs de récits d’action qui risque de s’ennuyer sur cette œuvre très littéraire.

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